Faire ses comptes : quelle organisation pour mieux gérer en couple ?

Cécile et Eric - Janvier 19

Contrairement à une idée reçue, le coaching financier ne s’adresse pas qu’aux personnes ayant besoin de modérer leurs dépenses.

Nous rencontrons aujourd’hui Cécile et Éric, dont l’enjeu était simple : "comment s'organiser pour faire ses comptes en couple ?"

Découvrez comment ils ont réussi, avec l’aide de Plénit’Finances, à rationaliser leur 5 comptes bancaires, en finir avec les découverts causés par le manque d’organisation, et enfin trouver la vision à long terme partagée qui leur faisait défaut.

Cécile et Éric, bonjour, je suis heureux de faire votre connaissance ! Les coachs m’ont indiqué que vous avez terminé votre coaching ?

Oui, nous venons de finir une période de 9 mois mais nous avons demandé une rallonge. Nous sommes en autonomie pendant 3 mois avant un dernier rendez-vous.

Puisque vous avez suivi le coaching en couple, puis-je savoir comment vos comptes sont organisés ? Chaque couple semble avoir sa petite cuisine...

Ha, c’est la grande question justement ! Et c’était LE grand sujet de discorde entre nous avant le coaching.

Avant de commencer, nous avions des comptes séparés plus un compte joint. Mais puisque nous sommes frontaliers (nous travaillons en Suisse et vivons en France), nous avions chacun deux comptes. Ce qui faisait cinq comptes au total !

Cinq comptes courants actifs, sans compter les comptes d’épargne… C’est ce qui vous a amenés chez Plénit’Finances ? Vous n’aviez pas besoin de suivi budgétaire comme la majorité des clients ?

Non, à l’origine, nous cherchions uniquement un logiciel pour mieux gérer nos comptes. Mais une amie qui avait eu une bonne expérience avec Plénit’Finances nous a parlé du coaching, alors nous avons essayé.

Comment se sont déroulées les premières sessions ?

Je dois avouer que nous avons eu beaucoup discuté de sécurité et de confidentialité. C’était l’un des points d’attention majeurs lorsque nous cherchions un logiciel pour gérer nos comptes.

Le coaching, c’est aussi partager la vision de son compte bancaire avec un coach. Ce n’est pas toujours facile de faire ses comptes avec un tiers, surtout si vous ne veniez à l’origine que pour chercher un logiciel...

Oui, nous avions quelques réticences à partager ce qui relève de la sphère privée mais c’est vite allé. Après tout, les banquiers aussi ont accès à l’ensemble de nos dépenses...

Ce que j’ai trouvé remarquable, c’est de constater à quel point notre coach ne porte absolument aucun jugement, ni sur les revenus, ni sur les dépenses.

Il voit tout, il est de très bon conseil, tout est très subtil, très juste. Les points que nous gérons mal ont été amenés avec diplomatie. Et, pour en revenir à la question de la confidentialité, il a toujours respecté nos limites.

Tout à l’heure vous évoquiez un grand sujet de discorde au sein du couple. Qu’est-ce qui n’allait pas ?

Nous étions souvent à découvert par manque d’organisation. 5 comptes à gérer dans deux pays, ce n’est pas évident. Nous n’arrivions pas à mettre de côté, nous ne savions pas où passait notre argent.

Vous aviez tenté de rationaliser tout cela par vous-mêmes ?

Oui, enfin… Nous nous contentions de tenir des tableaux Excel dont la méthode changeait chaque année, et ils nous servaient plutôt à critiquer les dépenses de l’autre plutôt qu’à planifier !

En réalité, la source du problème n’était pas les dépenses. Ce n’était pas une histoire de consommation mais d’organisation.

Et toute cette mauvaise organisation se transformait en frustration : nous avons des bons revenus, nous estimons avoir droit à un certain confort de vie que nous n’avions pas.

Qu’est-ce qui a changé avec Plénit’Finances ?

Tout d’abord, nous avons coupé les débits différés, qui ne sont rien d’autre qu’une dette inutile que nous traînions de mois en mois.

Ensuite, nous avons analysé nos dépenses en distinguant charges fixes et variables. Cela a été salutaire pour avoir une vision d’ensemble de notre train de vie et prendre conscience des postes les plus importants.

Nous avons beaucoup de charges fixes, entre 40 et 60 % selon les mois : il s’agit de cotisations d’assurance maladie que nous devons payer chaque trimestre. C’est un montant très important qui nous mettait presque systématiquement à découvert...

Auparavant, nous équilibrions les comptes de façon totalement anarchique. Lorsque le compte joint menaçait de passer dans le rouge nous envoyions des virements à tour de rôle, sans réelle cohérence ni planification. Ce n’était pas vraiment optimal !

Depuis, nous avons mensualisé beaucoup de dépenses et nous anticipons beaucoup plus. Tout est bien plus simple ainsi.

J’imagine que le taux de change ne doit pas simplifier la situation...

Non, cela n’a rien à voir, le problème n’était pas du tout là !

C’était vraiment lié à notre manque d’organisation : nous avions peu ou prou le même fonctionnement qu’il y a 15 ans : l’un paye les impôts, l’autre telle dépense car les prélèvements sont sur son compte, et ainsi de suite. Notre gestion était vraiment … folklorique.

Mais en à peine un an, beaucoup de choses ont changé ! La mensualisation, la planification, la centralisation des revenus et des dépenses sur le compte joint... C’est comme si nous étions entrés dans l’âge adulte !

Aucune dépense n’a été coupée ? Vos problèmes ne venaient que d’une mauvaise organisation ?

Oui. Nous ne sommes pas vraiment dépensiers. Mais le lissage des charges et la fin des glissements d’un mois sur l’autre ont suffi à mettre fin aux découverts.

Et surtout, l’amélioration n’a pas été que financière : désormais, nous partage beaucoup plus nos projets dans le couple. Faire ses comptes, c’est une occasion d’avoir une vision commune des dépenses du ménage et de faire des plans à deux. Et cela n’est possible qu’avec des comptes sains, qui offrent un confort et la clarté mentale pour se projeter.

Il y a eu des moments difficiles avec le coach ? Des envies de lâcher ?

Avec le coach, non. Mais entre nous, oui ! Des engueulades !

Le coaching a presque joué le rôle de psychanalyse de couple.

Notre gestion financière était un boulet que nous devions affronter un jour. Cette expérience a renforcé la confiance que nous avons en l’un l’autre, nous en avons retiré davantage d’échanges, davantage de projection.

Si on parle d’aller en vacances à tel endroit, on prépare : cela devient un cap commun ancré dans le réel plutôt qu’une intention superficielle.

Eh bien, quelle transformation ! Voyez-vous tout de même des choses à améliorer chez Plénit’Finances ?

Peut-être la grosse feuille de calcul. Elle nous a été très utile, mais elle est assez complexe.

Au début nous avons tenté de la remplir à deux. Nous nous sommes trompés mais cela a été l’occasion d’échanger, et le débrief avec le coach a été un bon moment d’apprentissage, bien plus utile que s’il nous l’avait livrée déjà prête.

Le coût du coaching a été un obstacle pour vous ?

Pas vraiment. Avoir une personne qui s’occupe de vous le soir et qui apporte expertise, cela a une vraie valeur. Le coaching est un investissement dont les effets durent des années.

Le coach nous demande notre indice de satisfaction au début et à la fin de la période de coaching. Nous sommes passés de 4/10 à 10/10 !

Notre entretien arrive à sa fin… Un dernier mot ?

Le coaching permet de prendre beaucoup de recul sur la contrainte de l’argent. Lorsque l’on arrive à anticiper plutôt que subir, l’argent ne devient plus une contrainte. C’est phénoménal.

Et nous réfléchissons beaucoup plus avant de dépenser : ce n’est pas parce que l’on peut que l’on doit. Nous n’étions pas particulièrement dépensiers, mais le coaching nous a fait passer d’une vision court terme à une vision à long terme de la vie. J’ai beaucoup apprécié cela.

Il s’agit de rationaliser sans être austère, sans forcément trancher dans les dépenses, mais d’ajuster ses dépenses selon ses choix de vie.