Apprendre à gérer mon budget : pas pour moi !

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Voici quatre catégories de personnes qui comprennent que l’apprentissage de la gestion budgétaire a des avantages, mais qui croient que ces avantages ne s’appliquent pas à eux. Du moins pas pour le moment…

En faites vous partie ?

  1. Pas besoin de budget, je suis trop pauvre
  2. Pas besoin de budget, je veux seulement sortir du découvert
  3. Pas besoin de budget, j'ai assez d'argent
  4. Pas besoin de budget, je me serre la ceinture

1. "Je ne gagne pas assez pour mettre de côté"

À quoi cela va me servir d’apprendre à gérer mon budget alors que je ne gagne pas assez ? Générer de l’épargne, c’est bien mais encore faut-il être aisé ! ”

La croyance limitante la plus répandue en matière de finances personnelles consiste à croire que le premier facteur qui limite l’enrichissement est le montant de ses revenus.

Pourtant épargner de l’argent relève plus de votre propre discipline que du montant que vous devez mettre de côté.

Ceux qui attendent toujours d’avoir assez d’argent pour en économiser gâchent en contrepartie les meilleures chances qu’ils ont pour se construire un avenir financier solide et un nid douillet au soleil.

Gardez à l’esprit cette citation d’Albert Einstein :

«  L’intérêt composé est la huitième merveille du monde. Celui qui le comprend y gagne ; celui qui ne comprend pas pas le paie. »

D’autre part, sachez que gagner plus ne garantira jamais que vous vous enrichirez.

Payez vous en premier et changez votre rapport à l’argent. Si vous ne voulez pas que celui-ci finisse dans la poche des autres, vous devez systématiquement prendre votre part chaque mois sur tous vos revenus, AVANT de payer qui que ce soit d’autres (vos “fournisseurs”).

Si vous ne le faites pas, il ne vous restera rien en fin de mois, et vous aurez perdu un temps précieux pour préparer votre avenir financier (précaution, projets de vie, retraite…).

La question à laquelle vous devez répondre est la suivante : voulez vous travailler pour que votre argent vous profite, ou préférez vous le donner aux autres, qui ne le vous rendront pas si un jour vous en avez besoin ?

2. "Je veux seulement résoudre un problème de trésorerie ponctuel"

Qu’entend on par “ problèmes de trésorerie ponctuels” ?

Il s’agit pour cette catégorie de gens de pouvoir :

  • disposer d’une “réserve d’argent” pour "joindre les deux bouts” en cas de fin(s) de mois difficile(s)
  • faire face immédiatement à une/des dépense(s) imprévue(s)
  • financer leurs achats ”coups de cœur.”

Ces personnes démunies de tout stock d’épargne disponible se tournent spontanément vers leurs banques ou à des organismes de crédits à la consommation qui en retour leur “offrent” sur un plateau des "solutions de financement"

  • une ”solution de trésorerie”  à savoir une autorisation de découvert pouvant aller selon les établissements jusqu’à un mois de salaire….et dont le T A.E.G (Taux Annuel Effectif Global) oscille dans une fourchette de 15 à 20%.
  • et/ou une “solution crédit renouvelable” si le problème de trésorerie est plus conséquent. Le taux (T.A.E.G) se situant dans la même fourchette.

Notre société de consommation traite les problèmes budgétaires, les "solutionne", à défaut de pouvoir - et surtout de vouloir - les résoudre pour de bon…

Si vous faites partie de cette catégorie d’individus, voici  les questions auxquelles vous devez répondre : s’agit-il de simples problèmes passagers ou de difficultés structurelles ?

Et quand bien même il ne s’agirait que de problèmes passagers, vous satisfaisiez-vous de dépendre des financements votre banque pour les solutionner ? Aussi onéreusement...

La solution passe par une organisation rigoureuse, dite "budget base zéro", un outil qui permet, à chaque exercice mensuel, de mettre en face les revenus et les coûts fixes et variables pour assainir une situation financière, qu'elle soit créditrice ou débitrice.

3. "J'ai assez d'argent de côté pour me renflouer" (pour l'instant)

Voici les réactions “spontanées” de cette catégorie de gens lorsqu’on leur parle de l’importance cruciale d’apprendre à gérer ses finances courantes :

  • “Lorsque je m’aperçois que je suis à découvert, je renfloue tout simplement.”
  • “Quand j’en ai besoin, je prends l’argent là où il est”’

Ces personnes ont, en effet, pris l’habitude de ponctionner assez régulièrement et sans discernement une partie de leurs économies. Celles-ci sont normalement censées remplir les trois fonctions distinctes suivantes  :

  • la consommation différée ⇢ c’est l’épargne projet.
  • la précaution ⇢ c’est l’épargne de précaution.
  • la constitution d’un patrimoine⇢ c’est l’épargne patrimoniale, plus communément désignée sous le nom “d'épargne retraite”.

Cette catégorie de gens n'a le plus souvent  pas eu à  consacrer beaucoup d’efforts pour se constituer son stock d’épargne. C’est tout simplement  la raison pour laquelle elle ne voit logiquement pas trop l’intérêt d’en fournir pour le conserver...

Ne voyant donc aucun avantage à apprendre à gérer leur argent, ces personnes prennent le double risque de :

  • voir leur économies se réduire comme une peau de chagrin : c’est le risque opérationnelÀ l’image des automobilistes qui, en temps de flambée du prix des carburants, “roulent sur la réserve” et ne s'arrêtent pas toujours à la première station qu’ils voient espérant en croiser une une qui offrira un meilleur prix, ces personnes se promettent qu’elles cesseront leurs ponctions quand leur situation budgétaire “se portera mieux”...
  • prendre et de renforcer en eux l’habitude de désépargner indistinctement comme un prétexte pour ne pas avoir à se former la gestion budgétaire personnelle : c’est le risque psychologique lequel est beaucoup plus grave car pérenne.

4. Je me “serre la ceinture” de peur d’être confronté à la précarité

L'élaboration d'un budget prévisionnel, c’est certes utile mais ça ne nous concerne pas : nous nous serrons déjà la ceinture et épargnons chaque mois”. De qui émane ce genre de déclaration ? Des classes moyennes supérieures, avec des ressources supérieures à la moyenne des Français. Étrangement.

En effet, la crainte de la précarité n’épargne pas les classes les plus favorisées dont “43% redoutent de se retrouver au chômage” comme l’a révélé l’édition 2014 du Baromètre du Pouvoir d’Achat réalisé par l’Observatoire BFM Business - CA Com.

Le pessimisme en ces temps de crise semble donc être de mise. Face à ces prévisions maussades, beaucoup s’attendent à voir leur pouvoir d’achat diminuer davantage. La plupart des consommateurs envisagent de réaliser de nouvelles coupes dans leurs dépenses notamment dans le domaine des loisirs, des technologies et de l’habillement.

Que penser d'un comportement “préventif” ?

Tout d’abord notez que celui-ci est mû par une motivation négative : épargner de peur de manquer. Quelles en sont les conséquences ?

  • renforcer et cristalliser en vous de la croyance populaire associant d’une part l’épargne à de la privation et d’autre part la gestion à la seule capacité à “faire des économies”.
  • déclencher l’effet auto-réalisateur de l’angoisse de la précarité qui n’augure rien de bon pour votre santé financière …
  • en outre, la volonté de “se serrer la ceinture” se traduit généralement par la mise en place d’une “politique du rabot” dans laquelle  le discernement fait profondément défaut.

Mais gérer son budget prévisionnel, ce n'est pas se priver !

La véritable gestion de son argent n’a strictement rien à voir avec de la privation. Au contraire, être économe c’est apprendre l’art d’arbitrer en recherchant le meilleur rapport satisfaction/coût : contrôler les coûts pour allouer ses ressources au bon endroit. De dépenser mieux, là où c'est important... là où c'est facteur de bonheur et de développement personnel !

Que préférez vous ?

La privation budgétaire  ou loptimisation budgétaire ?

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