Pour maximiser votre bonheur, achetez des expériences plutôt que des objets
« I want you to hit me »
Après avoir vu son appartement exploser, le narrateur de Fight Club, dépité, retrouve dans une arrière-cour miteuse Tyler Durden qui lui fait une demande étrange : le frapper.
D'abord réticent, le narrateur se prête au jeu et finit par y prendre goût. On découvre alors que Fight Club n'est pas un film sur le combat de rue mais sur la libération personnelle et le sens de la vie.
À la recherche du bonheur… dans un labo de recherche
Si, après avoir reçu votre treizième mois vous vous demandez ce qui vous apporterait le plus de plaisir, Tyler a une réponse : la bagarre.
La réponse de la science est assez proche : elle vous dirait que les expériences vous apporteront davantage de bonheur que les possessions.
Des chercheurs de l'université de Californie puis d'Harvard et de Cornell se sont penchés sur le bonheur apporté par nos dépenses personnelles, pour conclure que nous sommes plus heureux en dépensant notre argent dans des expériences plutôt que des biens matériels.
À première vue, difficile à croire, surtout lorsque l'on est accro aux belles choses...
Le matérialisme apporte un bonheur temporaire, parfois de la frustration
Pourquoi les possessions matérielles n'offrent-elles pas plus de valeur que les expériences, par nature éphémères ?
La réponse tient justement dans le caractère durable des possessions matérielles. De façon ironique, elles finissent par faire partie de notre environnement et l'on finit par s'en lasser. Tôt ou tard, le bonheur revient à son niveau initial : c'est la sensation d'avoir encore faim juste après avoir mangé (et après avoir dépensé des centaines ou milliers d'euros).
En réalité, c'est même pire. Non seulement les possessions matérielles apportent un bonheur peu durable, mais elles peuvent aussi apporter de la frustration. Certains produits sont construits pour être remplacés rapidement, au gré des modes.
Il y a toujours une part de nous qui veut s'identifier à une affiche, un modèle ou un univers. Même si l'on déteste la publicité, on y est sensible. Mais la consommation ne résout rien. Elle enclenche surtout un cercle vicieux dans nos habitudes de consommation : une fois monté en gamme, il est difficile de redescendre. Cela vaut pour les voitures, les vêtements, les mètres carrés, le standing des restaurants... Quand on dépense trop, il est presque impossible rétrograder.
Ces aspirations non réalisées créent des frustrations profondes que les possessions ne combleront jamais. Une insatisfaction bien chère payée !
Les expériences durent à la fois un moment et toute la vie
Pour expliquer la supériorité des expériences, les chercheurs mettent en avant leur caractère volatil, qui les rend uniques. On ne sait jamais précisément comment on les percevra. Confrontés à la même expérience, deux personnes n'auront pas le même ressenti.
Ensuite, elles nous touchent plus profondément qu'un bien physique : elles deviennent des histoires à raconter, des savoir-faire qui témoignent d'un goût personnel, d'un investissement, d'un choix. Enfermez dans une pièce pilotes amateurs d’avion de tourisme, ils auront plus de choses à se raconter que deux possesseurs du même téléviseur.
Les adeptes du minimalisme apprécient aussi la légèreté des expériences, qui n'ont besoin d'aucun lieu de stockage, d'aucune assurance, d'aucune protection contre le vol. Elles font partie de notre histoire. Et lorsque le temps passe, les souvenirs agréables ont tendance à se bonifier et les mauvais à s'atténuer.
Le souvenir de la fête d'anniversaire où vous êtes rentré par le premier métro pour vous doucher avant de retourner bosser comme si de rien n'était vous fera toujours plus sourire que n'importe quel cadeau.
Au final, les expériences aident à construire l'authenticité personnelle que l'on pourrait rechercher à tort dans les biens matériels. On ne peut se transformer soi-même que par l'expérience. En matière de développement personnel, on fait rarement mieux.
Comment sélectionner efficacement ses dépenses
Ne soyons pas manichéens pour autant : pour maximiser le bonheur, il ne s'agit pas de faire une croix sur tout ce qui est matériel. C'est avant tout une question de sélectivité.
Au chapitre des choix matériels, préférez la guitare électrique au téléphone, le barbecue aux chaussures. Cela vaut aussi pour les petites dépenses : recyclez les 5 euros de votre frappucino dans un petit bouquet de fleurs que vous offrirez à votre conjoint et vous ferez deux heureux !
Tous les objets qui permettent des expériences vous rendront plus heureux à long terme. Et c'est encore mieux si elles sont partagées : ne soyez pas égoïste ! En couple, entre amis, entre parents et enfants... Le bonheur est fait d'une multitude de ces petites choses.
Dépenser mieux plutôt que de dépenser moins
Dans notre pratique du coaching financier, nous cherchons à créer des ponts entre les finances personnelles de nos clients et leurs aspirations, grâce à la création de budgets optimisés pour privilégier la satisfaction à la privation, tout ne préservant l'équilibre financier.
Nos conseils sont autant axés sur la réduction des coûts que sur le développement personnel de nos clients.
Pour y parvenir avec un budget limité, la solution n’est pas de toujours de dépenser moins : il s’agit souvent de dépenser mieux.
Nous partageons le point de vue Tyler Durden : vous n'êtes pas défini par la marque de votre voiture, vous avez le droit de vous épanouir selon vos propres critères.
Mais en matière de finances personnelles, nous pensons qu'un compte bancaire sain et équilibré est plus efficace que l'autodestruction pour parvenir à la plénitude. Mettez vos moyens au service de vos ambitions !
(PS : Nous avons beaucoup parlé de Tyler Durden, mais nos services ne sont évidemment pas réservés aux hommes. Tout le monde a le droit à l’affirmation personnelle !)
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