Uriel : un grand bol d’air frais et 28 800 € de trésorerie pro générés en moins d’un an
Uriel, coach Emploi (67), septembre 18
Uriel est coach emploi. Pour accompagner la forte croissance de son activité, il a sollicité l'accompagnement de Plénit'Finances. Nous vous laissons découvrir comment le coaching a bénéficié à la fois à son entreprise et à sa vie personnelle.
Bonjour Uriel,
Pour préparer l’interview, je suis allé sur ton site, puis sur ta chaîne Youtube… Quelle claque ! Tes vidéos sur la recherche d’emploi changent vraiment de tous les discours uniformes sur le sujet !
Haha, merci ça me fait plaisir, même si elles datent un peu… J’ai beaucoup évolué depuis !
Elles m’ont donné la pêche en tout cas ! Depuis quand fais-tu ce métier ?
J’ai commencé mon activité de coach emploi en 2011, avec le statut d’auto-entrepreneur, en parallèle à mon emploi salarié. Comme les affaires marchaient bien je me suis mis à temps plein en 2014, puis en EIRL l’année dernière, en 2017.
Aïe. Les changements de statut sont en général stressants… Surtout lorsqu’ils surviennent en période de forte croissance...
Oui, je n’étais pas serein. J’étais désormais redevable de la TVA, je n’avais jamais rien provisionné... Et je découvrais de nouvelles charges, impôts et obligations tout au long de l’année !
Au final, malgré une forte hausse de l’activité, j’arrivais tout juste à retomber sur mes pattes à cause des rattrapages de charges.
Malheureusement, tu es loin d’être le seul dans ce cas… C’est l’une des raisons principales pour lesquelles les professionnels viennent chercher les services d’un coach financier. Beaucoup travailler mais ne pas s’y retrouver niveau trésorerie, c’est vraiment frustrant !
Et dangereux car je suis en EIRL : la personnalité morale de l’entreprise est confondue avec moi-même, je dois être responsable ! J’ai une femme et deux enfants…
Avant de travailler avec Plénit’Finances, tes revenus étaient plutôt cycliques ou récurrents ?
J’avais un petit volume d’affaires récurrent, mais l’essentiel de mes clients venaient par à-coups lorsque je fais des campagnes de promotion. Mon chiffre d’affaires mensuel pouvait varier entre 500 € et 8 000 € !
Et ton livre ? Ne t’aide-t-il pas à lisser tes revenus ?
Le livre est sorti en 2017 et je ne connais mes recettes qu’en juin de l’année de N+1.
Je ne toucherai donc ma première année pleine qu’en juin 2019 ! Mais on gagne très peu d’argent avec les droits d’auteurs, je ne compte pas dessus pour ma trésorerie… On gagne surtout des prospects et de la notoriété.
Donc au final ton chiffre d’affaires était vraiment erratique…
Oui, mais cela ne m’a jamais vraiment dérangé… J’accepte totalement la volatilité de mes revenus.
J’avoue que c’est beaucoup plus facile aujourd’hui car malgré le côté erratique de mes revenus, je suis parvenu à développer un volume d’affaires récurrent supérieur à 8 000 €. Cerise sur le gâteau, il s’agit en général d’un minimum qui est très souvent (largement) dépassé. Je ne navigue plus à vue et c’est ce qui me permet d’être vraiment zen.
Mais ce qui me stressait avant le coaching, c’était de ne pas avoir de visibilité sur les cotisations sociales et des impôts, alors que ce sont des éléments majeurs de la trésorerie et qu’ils sont totalement prévisibles.
… pourvu que l’on sache comment les prévoir !
En effet… Paradoxalement, l’année 2017 a été difficile sur le plan personnel.
Malgré une année excellente sur le plan commercial, je me suis versé une rémunération au strict minimum, parfois uniquement en remboursement de frais ! J'ai vécu constamment sous tension, extrêmement prudent par crainte des charges qui allaient me tomber dessus...
Tu as un comptable ?
Oui, je lui confie le minimum : la production des comptes et la transmission des liasses fiscales. Son rôle n’est pas celui d’un coach.
Parlons-en alors ! Tu as débuté le coaching financier pro et perso il y a à peu près 9 mois, comment as-tu croisé la route de Plénit’Finances ??
Un ami qui suivait le coaching Plénit’Finances m’en a parlé. Au début j’avais quelques doutes, mais le premier contact avec le coach m’a mis en confiance.
Grâce à eux, j’ai découvert progressivement tout le système des cotisations sociales : les différents organismes, la manière dont elles étaient calculées, leurs échéances, et j’ai pu les provisionner au fur et à mesure de mes encaissements.
J’étais enfin capable d’anticiper et de me projeter ! C’était un grand bol d’air frais.
Le coaching pro de Plénit'Finances articule finances pro et finances perso. As-tu eu des complexes à parler d’argent, des réticences à ouvrir ton budget perso ?
Oui et non. Je n’ai jamais eu de souci à parler de mes revenus professionnels. En revanche, le volet « finances perso » du coaching a été plus difficile pour mon épouse, du moins au début.
Ma femme l’a vécu comme une invasion dans notre vie privée. Cela la dérangeait un peu qu’un inconnu sache qu’on est allé au cinéma ou qu’on avait acheté un meuble chez Ikea…
Mais comme elle voyait bien que je gagnais en intelligence financière et en anticipation, elle s’est progressivement intégrée dans les outils et la logique du coaching.
Cela vous a aidé à parler d’argent à deux ?
Oui, tous les mois nous faisons désormais un point ensemble sur les revenus et les dépenses.
Vos points mensuels vous prennent longtemps ?
Une demi-journée par mois.
Ah oui quand même !
Oui, une demi-journée pour le pro et le perso.
La majorité concerne les finances pro, et je suis totalement prêt à investir ce temps car il me donne de la sérénité.
C’est un rendez-vous salvateur car nous partions d’un train de vie extrêmement prudent par manque de visibilité : le coaching nous a permis de le remonter progressivement, en toute sérénité.
Ma femme aussi a profité du coaching. Elle avait tendance à regarder le compte tous les jours pour vérifier qu’il était bien approvisionné au moment des prélèvements… Mine de rien, cela représentait sans doute une bonne heure mis bout à bout !
Débarrassés de la peur de ne pas avoir assez sur le compte, nous avons beaucoup gagné en confort de vie, car nous savons que nous pouvons nous permettre chacune de nos dépenses.
Et au niveau pro, savoir que tout est en ordre sur le plan financier me permet de me concentrer sur mon métier principal sans être distrait ou inquiet. J’ai ainsi atteint un bon compromis entre le nécessaire vital (sur lequel j’étais calé par prudence), le plaisir et l’entreprise.
Cette sérénité se ressent directement sur la performance de l’entreprise : en août 2017, l’entreprise avait un encours de trésorerie de 1 200 €. En mai 2018, il s’élevait à 30 000 € !
Pro et perso sont liés, c’est une boucle qui s’auto-entretient.
La méthodologie Plénit est assez complète, tu continueras à l’utiliser dans son intégralité une fois le coaching terminé ?
Oui, à 100 %. Je ferai éventuellement quelques aménagements dans la catégorisation des dépenses, mais je garderai la logique. Je ne me vois pas faire autrement, ce serait un retour en arrière !
Tu es coach, c’était la première fois que tu avais recours à un coach ?
Non ! Tu me parlais de mes vidéos Youtube au début de notre entretien. Si je fais bien mieux depuis, c’est grâce à un coach qui m’a appris à mieux communiquer !
J’ai aussi travaillé avec un coach sportif par le passé... Le concept de coach financier m’a semblé assez naturel.
Tu coaches des indépendants à améliorer leur performance commerciale. Tu penses intégrer des notions de gestion financière dans tes coachings ?
Je ne vais pas m’improviser coach financier ! Mais auparavant, lorsque je parlais de la dynamique commerciale, je n’étais pas capable d’ajouter le volet financier.
Maintenant, je n’évite plus le sujet, j’en parle avec confiance en insistant sur les conséquences d’une hausse du chiffre d’affaires, j’incite à provisionner. Mes prestations sont plus riches.
Les personnes que tu coaches profitent donc indirectement du coaching Plénit’Finances !
Oui !
Merci Uriel d’avoir accepté de témoigner !
Uriel Megnassan est le fondateur de Carrière Punch et l’auteur de « Décrochez le job de vos rêves en 5 rounds ».