Freelance, comment « sortir la tête de l’eau » ?
Charlotte, Accompagnante en communication (44) - Février 19
Bonjour Charlotte, merci d’avoir accepté de témoigner sur ton expérience du coaching. Peux-tu nous présenter ton activité ?
Je suis infographiste mais je me définis plutôt comme “Accompagnante en communication et création graphique” : outre la création, j’aide mes clients à trouver l’image qui leur ressemble.
Pour cela, je dois découvrir leur personnalité professionnelle profonde, et surtout les inciter à oublier les modes et les influences extérieures : c’est le seul moyen d’assurer l’authenticité et la durabilité de leur image.
C’est un travail de cocréation, presque du coaching en fait !
Dirais-tu que tes revenus sont plutôt stables ou aléatoires ?
J’ai deux clients récurrents dont la facturation varie de mois en mois, et je travaille sous forme de missions ponctuelles pour tous les autres.
Et qu’est-ce qui t’a amené chez Plénit’Finances ?
De gros soucis de gestion !
Pour remettre les choses dans leur contexte, je n’ai jamais eu aucune éducation financière, je me laissais porter, et j’avais des découverts très réguliers. J’avais l’impression que malgré mon train de vie modeste je ne m’en sortais pas.
Je suis donc partie à la recherche d’un enseignement, d’une méthode pour faire mes comptes, gagner en visibilité, trouver où passait mon argent, et savoir si mes découverts venaient de dépenses excessives ou d’une mauvaise gestion.
Comment es-tu organisée entre compte pro et perso ? Ton problème était surtout côté pro ou perso ?
J’ai deux comptes séparés. Pour mon activité professionnelle, je me suis astreinte à une discipline, j’ai organisé un protocole de facturation, de vente, de comptabilité.
Mais en perso, je n’ai rien. Avant de commencer le coaching, je ne savais pas combien je dépensais par mois… Et comme mes revenus ne suffisaient pas je recourais au découvert bancaire mais aussi à l’emprunt sur mon compte professionnel.
L’emprunt sur ton compte pro ? C’est-à-dire ?
Sur mon compte pro, je provisionne les échéances fiscales et sociales, typiquement la TVA que je dois reverser au Trésor qui est assez facile à anticiper.
Mais lorsqu’il me manquait de l’argent sur mon compte perso, j’avais tendance à piocher dans cet argent, ce qui n’était évidemment pas une solution viable à long terme.
Je devais donc remonter à la source du problème : chercher pourquoi, malgré un train de vie que je considère assez modéré, les revenus de mon entreprise ne suffisaient pas à assumer les charges courantes du foyer.
Et donc tu es partie chercher de l’aide. Comment as-tu connu Plénit’Finances ?
Un moteur de recherche, tout simplement !
Est-ce que le coût du coaching t’a gêné ? Comment l’as-tu intégré dans ta décision ?
Je pars du principe que lorsque l’on veut changer, il faut arrêter de faire ce que l’on fait habituellement.
Parfois les efforts que l’on peut faire seul ne suffisent pas : il faut un levier. Et l’argent est un levier : payer entraîne de l’implication. En outre, il m’a semblé évident qu’il fallait investir pour acquérir ces connaissances.
Le tarif ne m’a pas choqué et au vu du suivi que j’ai reçu, je peux dire a posteriori qu’il est très raisonnable !
Comment se sont passés les premiers contacts ? Je suis toujours surpris par la facilité avec laquelle les personnes qui suivent le coaching révèlent leurs comptes alors que l’on dit que l’argent est entouré de tabous.
Je n’ai eu aucun problème à partager mes revenus et mes dépenses : c’est justement le service que je cherchais. En outre, j’ai déjà suivi des coachings professionnels, je suis habituée à tout déballer. Cela fait partie du processus normal lorsque l’on travaille avec un coach !
Le plus difficile pour moi c’était le vocabulaire financier et comptable. Débit/crédit, fonds de roulement, fonds de provision…
Je ne suis pas dans mon élément avec tout ce qui concerne l’argent, cela m’a demandé beaucoup de concentration d’assimiler tout cela. Remplir les tableaux de suivi avec le coach était parfois fastidieux…
Comment a évolué ta situation au terme du coaching ?
Il y a du positif et du négatif.
Côté positif, j’ai la réponse à ma question initiale : après plusieurs mois de coaching et création de budgets, nous sommes arrivés à la conclusion que mes revenus professionnels n’étaient pas suffisants pour répondre à mon train de vie actuel.
Ce n’est pas une affaire de dépenses, mais de revenus. Et cela, le coaching n’y peut rien...
Par conséquent, les découverts n’ont pas totalement disparu.
En revanche, j’ai acquis la formation que je cherchais. Je maîtrise désormais les techniques de gestion de budget, j’anticipe davantage. J’ai repris la responsabilité et le pouvoir sur mes comptes. J’ai cessé d’emprunter de l’argent de mon entreprise, et commencé à créer de l’épargne de provisions.
J’ai l’impression de sortir la tête de l’eau !
Même si tout n’est pas résolu, j’imagine que cette connaissance chiffrée de ton train de vie te savoir quel volume d’affaires est nécessaire pour équilibrer tes budgets...
Oui, et cela joue aussi dans la relation avec la banque. Il est toujours plus facile de négocier les frais lorsque l’on anticipe ses découverts (qui sont bien plus rares !) plutôt que de les subir.
Tu évoquais au début d’entretien ton rapport à l’argent. Le coaching t’a-t-il permis de progresser sur ce point ?
Oui, j’ai cessé de faire l’autruche ! Même si ma situation était dans le rouge, le coaching m’a forcé à l’observer, à travailler dessus. J’ai apprécié cela, car j’aurais eu extrêmement de mal à faire la même chose seule.
Maintenant que tu es autonome, penses-tu garder la même organisation ?
L’application GérerMesComptes, ses budgets et ses jauges est devenu indispensable pour pouvoir anticiper : je vais évidemment continuer à l’utiliser. Je vais essayer de continuer à tenir le tableau d’analyse, même si c’est plus difficile.
D’ailleurs, la passation sur ce tableau se fait après quelques mois seulement. Au début, c’est le coach qui remplit, et on prend progressivement la main dessus.
Comment noterais-tu l’évolution de ta sérénité financière avant et après le coaching ?
Ma sérénité financière est passée de 2/10 à 7/10 aujourd’hui !
Félicitations ! Une dernière chose à ajouter ?
Une bonne nouvelle : je vais probablement pouvoir faire prendre en charge le coût de la formation Plénit’Finances par l’organisme de financement de la formation des indépendants.
Merci Charlotte pour ton témoignage !