Témoignage client : Pierre, « Le budget, c’est une liberté »

Pierre, technicien intermittent du spectacle (59)

Pierre est intermittent du spectacle, sa femme chef d’entreprise dans le domaine financier. Ils ont suivi à deux le coaching perso et pro. Lors de notre entretien, nous avons parlé de budget, mais aussi d’une enseigne suédoise de meubles en kit, de liberté, de spontanéité…

Bonjour Pierre, commençons par un paradoxe… Ton épouse a travaillé pendant des années dans le secteur bancaire. Pourquoi venir faire un coaching ? Les cordonniers sont-ils vraiment les plus mal chaussés ?

Non, ils ne sont pas forcément mal chaussés !

Nous avons tous les deux la chance d’avoir une bonne éducation financière et un rapport sain à l’argent… Mais chacun avait son organisation : fichier Excel, dossiers… Nous avions la sensation que l’on pouvait mieux faire.

Je me charge des finances domestiques, ma femme de ses finances pro. De par son métier, elle est forcément plus compétente que moi pour tout ce qui touche à l’argent. Le coaching permet aussi de remettre la balle au centre !

Comment avez-vous connu Plénit’Finances ?

Par la newsletter. On s’intéressait déjà à la gestion de budget. Le budget, c’est la base pour organiser sa vie dans un monde où tout est financier. Avec nos revenus irréguliers, nous sommes obligés d’avoir une gestion sérieuse, surtout avec 2 enfants !

Nous utilisions même déjà l’application GererMesComptes avant le coaching !

Et cela a été difficile d’ouvrir vos comptes à Plénit’Finances ?

Pas du tout... quand on veut se faire aider, c’est naturel, on est déjà prêt à partager ses comptes.

Certes, l’argent joue un rôle majeur dans la vie, mais le compte bancaire ne définit pas les personnes !

Et même s’il y avait eu une appréhension de notre part, je pense qu’elle se serait rapidement dissipée : on comprend vite que les coachs ne portent absolument aucun jugement.

Utilisateurs de GMC, bonne éducation financière… vous avez quand même tiré des avantages du coaching ?

Oui, car Plénit nous a permis de passer plusieurs caps. À commencer par l’import des comptes bancaires !

Mais tu m’as dit que vous utilisiez déjà GérerMesComptes… Vous l’utilisiez comment ? En recopiant les mouvements à la main ?

A l’ancienne, oui… C’est le revers de la médaille d’une éducation financière apportée par les parents ! On gère, on suit nos comptes, on sait précisément ce qui va tomber avant que ça tombe... mais est habitués à noter nos dépenses et les recopie sur papier, Excel ou une appli.

Cela a dû vous faire un choc !

Un gain de temps surtout !

Dans un second temps, Plénit nous a permis de remettre en question nos habitudes. Nos étions très « cash » : à part les prélèvements, nous payions tout en liquide. D’où aussi notre besoin de recenser à la main chacune des dépenses. Maintenant, on paye quasiment tout par carte.

Beaucoup de clients disent que cela transforme le rapport à la dépense...

Oui, totalement ! On voit les choses différemment !

Identifier chacune des dépenses dans les relevés m’a fait prendre conscience de chacune, et de la manière dont elle rentre ou non dans le budget…

Une conscience que l’on a, paradoxalement, beaucoup moins avec le cash.

Parlons budget justement… Question piège : prévoir ne casse-t-il pas la spontanéité de la vie ?

Parfois la spontanéité n’apporte pas que du bon, tout dépend des sujets…

Pour te donner un exemple très concret : nous envisageons d’acheter une armoire depuis des mois. Par manque de temps, nous avons repoussé l’achat depuis longtemps.

Plutôt que d’aller chez une célèbre enseigne suédoise la prochaine fois que nous serons disponibles, faire un budget nous donne l’occasion de comparer, d’élargir le choix à d’autres meubles...

Et lorsque nous ramènerons le meuble à la maison, nous saurons que c’est un choix réfléchi qui nous apportera davantage de satisfaction qu’un achat réalisé en « pilotage automatique ».

Budgéter à l’avance, c’est se forcer à réfléchir sur ses choix. Et on gagne aussi l’opportunité de dire non.

Dire non ? Faire une croix sur un besoin ?

Non, ce n’est pas ça. Voici un autre exemple : on a tous connu le cas où on est en terrasse avec des copains depuis plus d’une heure, il est 20 heures, le serveur passe pour encaisser parce qu’il finit son service. Et là on se dit qu’on se ferait peut être un resto.

Tout le monde se lève, et on doit prendre une décision. Oui ou non ? Avec un budget, on sait où on en est. Si on a budgété ce genre de sorties et que ça nous fait plaisir, on y va. Sinon on y va pas.

Les choses sont simples, et se font sans frustration : si cela fait déjà une heure que l’on est en terrasse à discuter et qu’on se revoit le week-end prochain, le resto est clairement une dépense discrétionnaire !

Dans le monde actuel, on est sur-sollicité de propositions commerciales. Tout le monde se bat pour répondre à nos besoins ou pour nous en inventer d’autres. Savoir dire non, ça fait du bien...

Le coaching budgétaire n’est pas qu’une histoire mathématique : c’est surtout une façon de reprendre la main sur ses choix, sans frustration, mais pour mieux allouer son argent.

Cela me rappelle énormément les conseils de gestion du temps. Plus une ressource est abondante, plus on a tendance à la gâcher…

Oui, se mettre des limites c’est en quelques sorte affirmer sa liberté, la liberté de se dire « J’ai le choix, je fais ce que JE choisis ! »

Avoir des limites permet la liberté. Ce n’est pas antinomique.

Même si on doit se priver par moments ?

Tout dépend du contexte évidemment. Si c’est des amis qui viennent de loin, on peut aller au resto de façon imprévue et faire passer le budget chaussures au second plan. Ou assumer totalement un dépassement si on sait comment le résorber rapidement. Ou budgéter à l’avance…

Encore, une fois, on revient sur la prévision. Faire son budget en début de mois casse la dynamique toujours plus immédiate de la consommation, et laisse le temps de réfléchir, de respirer.

Gide disait « L'art naît de contraintes, vit de lutte et meurt de liberté. » Finalement, gestion du budget, gestion du temps ou création artistique, c’est toujours la même histoire !

Oui ! Le budget n’est pas un carcan, mais un outil pour être mieux satisfait de ce que l’on dépense !

Pierre, j’ai l’impression que nous pourrions en parler pendant des heures mais l’interview touche bientôt à sa fin… Un mot sur le coaching pro qu’a suivi ta femme ? Le coaching lui a été utile malgré son parcours professionnel financier ?

Oui, elle voyage beaucoup, elle a pu faire le point sur des déplacements professionnels et constater qu’elle était souvent un peu trop généreuse dans le partage des frais avec ses partenaires d’affaires !

Des dépenses qui seraient restées cachées sans l’œil externe du coach...

Jolie découverte ! Et pour finir, un conseil pour les futurs coachés ?

Le coaching prend du temps. Il y a beaucoup d’informations à assimiler, et si au début on ne voit pas forcément pourquoi l’on fait certaines choses. Mais ne vous inquiétez pas : tout a une raison !

Faites confiance aux coachs : la méthode est éprouvée, au bout de plusieurs cycles mensuels, on finit par comprendre quel est le rôle de chaque action et pourquoi elle se fait comme ceci et pas autrement.

Merci Pierre pour ce témoignage !