Comment Thibaut est passé de 14000 € de dettes à 9000 € d’épargne
Thibaut, graphiste indépendant (75) - Juin 18
Aujourd’hui, c’est Thibaut qui se prête au jeu de l’interview. Le coaching a totalement transformé la situation financière de Thibaut… Nous vous laissons découvrir les détails de cette évolution fulgurante !
Bonjour Thibaut, et merci pour ton temps. Peux-tu te présenter ?
Je suis graphiste indépendant depuis 10 ans. Mon activité fonctionne bien… elle double tous les 2 ans !
Tout va bien alors ?
Tout allait bien plutôt !
Après avoir franchi le plafond de chiffre d’affaires du régime micro-BNC, je suis passé au régime réel du BNC, avec facturation de la TVA.
Le problème est venu l’année suivante. Après une très bonne année, ma dette vis à vis de la MDA (Maison des Artistes) et des organismes sociaux est devenue trop importante pour que je puisse la payer !
Tu n’avais pas fait de provisions au fur et à mesure des encaissements ?
Non, je payais mes impôts et cotisations sociales passées avec les revenus courants, soit avec environ un an et demi de décalage.
C’est ainsi qu’en décembre 2016, je me suis ainsi retrouvé dans une situation très tendue. J’avais 14 000 € de dettes professionnelles non payées auprès des organismes sociaux, et pas de quoi les payer...
Et côté épargne perso, pas moyen de combler ?
Non, j’ai toujours vécu à découvert. L’argent ne m’intéresse pas, je n’ai pas envie d’en parler ni d’avoir un quelconque rapport avec lui. Quand je veux quelque chose je l’achète, quand je suis dans un bar je paye la tournée sans même connaître mon solde bancaire… je suis habitué à ne pas avoir d’argent.
Outre l’épisode des cotisations sociales, je me suis aussi rendu compte que mes amis n’avaient aucun problème pour partir en vacances, tandis que, malgré mes bons revenus, j’étais limité par le manque d’argent…
En fait, je ne savais pas où allait l’argent.
C’est alors que tu as contacté Plénit’Finances !
Oui, je me suis dit « Il y a des coachs en tout, il y en a forcément en gestion des finances personnelles… ».
Cela n’a pas été trop dur de dévoiler tes comptes ?
Non, pas du tout, quand on sollicite un coach, on n’attend que ça ! Et ils en voient tellement...
Je dirais plutôt qu’il y a eu des moments cocasses.
Lors de l’établissement du premier budget, le formateur-coach m’a demandé d’estimer mes dépenses : restos, courses, sorties… je n’en avais aucune idée !
Ce n’est qu’après le premier mois que j’ai découvert le montant réel de mes dépenses (500 € de restaurants, 400 € de Uber)… et j’ai compris qu’une première solution à mes problèmes d’argent était devant mes yeux.
Avec le recul, je me rends compte que je n’avais aucune idée de ce qui se passait sur mon compte… on aurait pu me prélever de l’argent tous les mois de façon frauduleuse, je ne m’en serais jamais aperçu !
Comment s’est déroulé le coaching ?
Le premier objectif a été de me sortir du découvert récurrent. Le formateur-coach et moi avons commencé par rechercher des sources d’économies immédiates : téléphone, assurances, banques… je suis devenu expert en renégociation de contrats !
Autre source d’économie : le coût des découverts. À cause de mes découverts récurrents, je payais 1 400 € par an de frais bancaires ! Autant de frais qui disparaîtraient une fois ma situation assainie.
Et côté budget ?
Après avoir paré au plus urgent, nous sommes entrés dans le cycle budgétaire.
Adepte du shopping « coup de cœur », je fonctionne plutôt à l’impulsion. Je ne suis pas du genre à refuser un achat qui me plaît sous prétexte qu’il fait dépasser la jauge « vêtements » du mois…
J’ai dû établir des prévisions de dépenses par poste (logements, courses, loisirs...) en début de mois et les confronter à la réalité en fin de mois.
En fait, la création des budgets ne me gênait pas, c’était surtout le remplissage des tableaux avec tout plein de chiffres que je trouvais fastidieux !
Ce souhait de conserver une spontanéité dans la dépense n’a pas remis en cause le coaching ?
Disons que nous avons dû nous adapter l’un à l’autre…. Parfois on en jouait, j’annonçais d’emblée au formateur-coach « ce mois ci j’ai abusé ! »
Avec le temps nous avons trouvé une terrain commun en adaptant un peu les tableaux de suivi.
L’important était d’atteindre l’objectif : sortir du découvert et rembourser mes dettes. Et cela a été une réussite !
J’avais 14 000 € de dettes professionnelles. En un an et demi, non seulement j’ai tout remboursé, mais j’ai 9 000 € de côté… et je vise désormais les 15 000 € que nous nous sommes fixés.
Le coaching est terminé. Tu continues à suivre tes comptes ?
Oui, je continue à classifier mes opérations sur Gerermescomptes, c’est presque devenu un jeu.
Même si je ne conserverai pas 100 % de la méthode pour ma gestion personnelle, le coaching m’a permis de dédramatiser la gestion de budget.
Je sais combien je dépense et où va l’argent, j’identifie mes dépassements et mes « hors budget » et j’en assume les conséquences.
Ce que je retiens, c’est qu’il existe des barrières qui me mettent à découvert. Et je prends la décision de les dépasser, c’est en connaissance de cause et non de façon imprévue comme auparavant.
Et côté pro ?
Ma trésorerie professionnelle est bien plus simple à suivre que ma trésorerie perso : les encaissements sont prévisibles puisque dirigés par la facturation, et les charges sont prévisibles.
Le coaching m’a surtout permis une belle économie.
Puisque j’ai pris l’habitude de classifier mes opérations pro avec précision, j’ai fait comprendre à mon comptable que je lui rendais la tâche plus facile… et obtenu une baisse de tarif !
Tous les parcours de préparation à la création d’entreprise devraient enseigner les bases de la comptabilité, c’est vraiment utile et important.
Oui, tu n’es pas le premier à le dire ! Un dernier mot pour conclure ?
Le logo de Plénit’Finances représente un lotus, symbole de sérénité.
Une fois la sérénité financière acquise, elle se ressent aussi dans la vie quotidienne.
Sans relances d’huissiers, la vie est bien plus « relax ». J’ai de l’épargne de précaution, les compétences pour gérer mes comptes de façon efficace, et réalisé d’énormes économies de frais bancaires.
Je peux enfin partir à l’improviste, lever le pied sur le boulot, prêter à un ami dans le besoin…
Et si j’ai toujours la carte bancaire facile – je ne me changerai pas – je connais désormais les limites à ne pas dépasser !
Merci Thibaut !