Le vocabulaire de l’indépendance financière, pour vivre plus librement

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Les définitions de l'indépendance financière : table des matières

  1. Indépendance financière
  2. Investissement
  3. Épargne-retraite
  4. Conseiller en gestion de patrimoine

Indépendance financière : Définition et conseils

L'indépendance financière

L’indépendance financière désigne la situation dans laquelle le train de vie est couvert par des revenus du patrimoine, de préférence passifs.

L’indépendance financière peut être partielle : le ratio d’indépendance financière désigne alors la proportion du train de vie couverte par les revenus du patrimoine.

Nos conseils concernant l'indépendance financière

Le principal facteur qui détermine le temps avant d’atteindre l’indépendance financière est le taux d’épargne. Les revenus en termes absolus (en euros) ont peu d’importance. La discipline d’épargne et le contrôle du train de vie font des miracles : le budget se révèle encore une fois indispensable !

La quête de l’indépendance financière revêt à la fois un enjeu financier et psychologique : le web traite abondamment du premier volet et néglige souvent le second.

L’indépendance financière n’est pas une baguette magique qui résout tous les problèmes de la vie. Le manque d’argent peut empêcher d’avancer, mais l’indépendance financière ne résout pas tout, et certainement pas les problèmes relationnels ou les blocages personnels.

Sans connaissance de ses propres buts de vie, une situation financièrement confortable peut vite déraper : les grands gagnants au Loto en savent quelque chose…

Être accompagné par un coach financier au service de l’indépendance financière permet de travailler sur les deux tableaux :

  • optimisation du train de vie pendant et après la phase d’épargne, par une consommation en adéquation avec ses valeurs et objectifs de vie,
  • travail sur la relation à l’argent.

L'investissement : définitions et conseils

L'investissement

Réaliser un investissement, ou investir, c’est allouer son argent dans un actif économique avec la perspective d’en tirer un revenu ou une plus-value.

En théorie, seules les entreprises investissent, en utilisant l’épargne des ménages canalisée par les supports de placement et les banques.

Par abus de langage, on parle aussi d’investissement en matière de finances personnelles. Dans ce contexte, l’investissement est une forme de placement caractérisée par :

  • une espérance de gain incertaine mais potentiellement élevée,
  • une valeur non garantie et un risque de perte en capital,
  • la possibilité pour l’épargnant de s’impliquer pour influencer l’issue de l’investissement (par exemple en réalisant des travaux dans un bien immobilier, en sélectionnant les actions d’un portefeuille boursier…)

L’investissement s’oppose ainsi au placement, dont les issues sont en général certaines dès la souscription.

L'investissement : nos conseils

  • Avant d’investir, constituez en priorité votre épargne de précaution et votre épargne de provisions-projets. En cas de besoin d’argent, vous ne devez pas avoir à céder vos investissements de façon prématurée !
  • Pensez au triptyque « Disponibilité / Sécurité / Rendement ». Rares sont les investissements qui offrent les trois en même temps : si une proposition est trop belle pour être vraie, il y a probablement un loup.
  • Dans tous les cas, ne mettez pas jamais tous vos œufs dans le même panier : diversifiez !
  • Le coach financier est le bon interlocuteur pour générer la capacité d’épargne permettant d’investir, tandis que le conseiller en gestion de patrimoine (CGP) est le bon interlocuteur pour savoir comment investir l’argent épargné.

L'épargne-retraite : définitions et conseils

L'épargne retraite

L’épargne retraite désigne les placements constitués en vue de la retraite, afin de compléter les prestations de l’assurance-vieillesse (régime par répartition).

L'épargne retraite : nos conseils

La retraite se prépare tôt : oui, mais ne dramatisons pas !

À 20 ans, placer 50 euros dans l’épargne retraite n’a pas de sens : à cet âge, d’autres projets sont à privilégier. En revanche, vous devez vous préoccuper de votre retraite dès que vos revenus augmentent. Le dosage est personnel, mais seule une bonne discipline d’épargne permet d’envisager la retraite avec sérénité.

En vue de la retraite, le risque principal est de manquer d’argent, soit parce que vous n’avez pas assez mis de côté, soit à cause de l’inflation (qui ronge le pouvoir d’achat). En conséquence :

  • Épargnez tôt et régulièrement afin de maximiser la composition des intérêts (l’effet « boule de neige »)
  • Choisissez des placements rémunérateurs à long terme. En plaçant de façon régulière sur longue période, vous limitez le risque et pourrez obtenir un rendement potentiellement supérieur qui vous permettra d’obtenir un capital plus élevé ou d’alléger l’effort d’épargne.

Les placements spécifiquement destinés à l’épargne retraite (PERP, PERCO, Madelin…) sont en général bloqués jusqu’au départ à la retraite et ne permettent qu’une sortie en rente viagère (le capital n’est pas récupérable). Souvent chargés en frais et peu flexibles, ils sont rarement avantageux malgré leur avantage fiscal.

Vous pouvez très bien utiliser les supports traditionnels d’épargne pour votre épargne-retraite : assurance-vie, PEA (Plan d’Épargne en Actions), immobilier locatif ou résidence principale…


Le Conseiller en Gestion de Patrimoine (CGP) : définitions et conseils

Le conseiller en gestion de patrimoine

Réaliser un investissement, ou investir, c’est allouer son argent dans un actif économique avec la perspective d’en tirer un revenu ou une plus-value.

En théorie, seules les entreprises investissent, en utilisant l’épargne des ménages canalisée par les supports de placement et les banques.

Par abus de langage, on parle aussi d’investissement en matière de finances personnelles. Dans ce contexte, l’investissement est une forme de placement caractérisée par :

  • une espérance de gain incertaine mais potentiellement élevée,
  • une valeur non garantie et un risque de perte en capital,
  • la possibilité pour l’épargnant de s’impliquer pour influencer l’issue de l’investissement (par exemple en réalisant des travaux dans un bien immobilier, en sélectionnant les actions d’un portefeuille boursier…)

L’investissement s’oppose ainsi au placement, dont les issues sont en général certaines dès la souscription.

Un CGP est un professionnel qui aide ses clients dans la gestion des différents volets de leur patrimoine : choix des placements ou des biens immobiliers, organisation des biens du couple, optimisation fiscale, transmission et préparation de la succession…

Il peut être salarié d’un établissement bancaire, d’un cabinet de conseil en gestion de patrimoine (il en existe près de 3000 en France), ou à son propre compte.

Pour réaliser ses missions, il peut avoir recours à son réseau (notaires, juristes…).

Le CGP peut être rémunéré à l’heure (comme un consultant), sous forme de commissions reversées par les concepteurs de produits financiers qu’il conseille (« rétrocessions »), ou par un mix des deux.

La réglementation exige une transparence croissante sur les rétrocessions afin d’éviter les conflits d’intérêts.

L’investissement s’oppose ainsi au placement, dont les issues sont en général certaines dès la souscription.

Nos conseils avant de choisir un conseiller en gestion de patrimoine

  • Il existe des formations dédiés à la gestion de patrimoine, mais aucun diplôme spécifique n’est nécessaire pour exercer. Certains CGP proviennent du monde de l’assurance, de la banque, du droit, de la finance, du notariat…
  • L’activité de CGP n’est pas directement réglementée, mais l’est par chacune des spécialités qu’elle recouvre.
  • Les CGP facturant des honoraires sont en général plus objectifs que les CGP commissionnés. Cependant, les honoraires représentent un montant démesuré pour des patrimoines modestes. Le recours à un CGP commissionné est alors une alternative viable, sous réserve de bien le choisir !
  • Le CGP fournit surtout des solutions techniques, tandis que les aspects humains (aspirations des clients, relation à l’argent…) passent en général au second plan. C’est une dynamique opposée à celle d’un coach financier, qui se concentre sur le développement et l’autonomie de son client.
  • Si vous n’arrivez pas à équilibrer votre budget pour épargner, vous pouvez faire appel à un coach financier plutôt qu’à un CGP.

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